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Possession

LIEU : Cinémathèque, 17, Place du Théâtre, Luxembourg

France-RFA 1981 | vostf | 124’ | c | De : Andrzej Żuławski | Avec : Isabelle Adjani, Sam Neill, Margit Carstensen

Meilleure actrice, Festival de Cannes 1981

Une étrange jeune femme se partage entre son mari, son amant et un monstre, sans oublier son fils…

« Le film prend lui-même une forme schizophrène. Actrice out of control (Adjani), qui, sans transition, dans une même phrase, hurle puis chuchote… Possession ressemble à une maladie. Une danse où le dérèglement fait loi. Une guerre acharnée pour prévenir un chaos encore plus grand. » (Télérama)

« Chaos d’un couple qui se déchire. Images paroxystiques pour un monde apocalyptique, l’enfer du couple n’est que l’écho du Mal universel symbolisé par le Mur de Berlin. Un film flamboyant, hystérique, exacerbé, qui joue sur l’outrance et la violence pour poser des questions essentielles. ‘Ni film d’horreur ni film métaphysique’ (Andrzej Zulawski), Possession est l’œuvre d’un visionnaire. » (Guide des Films, Ed. Laffont)

Prix : 3,70 / 2,40 € / 1,50 avec le KulturpassRéserver

L’homme grisCycle de métaphores diaboliques

« Si le cinéma a été baptisé avec les diableries de Méliès, il a continué à être, depuis lors, un formidable vecteur de propagation de la figure du Diable. Tous deux sont intrinsèquement liés, puisque le Diable s’incarne dans le mouvement même de l’image pour Epstein, dans la lumière du projecteur pour Anger. Pourtant dans le cycle proposé ici, il est surtout question de sa disparition, de sa métamorphose.

En parallèle avec l’exposition L’homme gris au Casino Luxembourg évoquant l’anonymat et la dissimulation des traits diaboliques dans l’art actuel, les films présentés offrent à leur tour des représentations non-archétypales de Satan. Il s’agit dès lors de donner à voir d’autres lectures possibles, des métaphores subtiles, des projections fantasmatiques. Une invitation à découvrir comment Häxan de Christensen, comme tout monument intemporel, est plus que jamais d’actualité ; à comprendre quelle Possession évoque réellement Żuławski par-delà les apparences ; à relire la dimension socio-politique de The Devils de Russell ; à décrypter le symbolisme latent au cœur de Suspiria, chef-d’œuvre d’Argento. Il faut surtout se laisser envoûter par ces illusions magiques et accepter le fait que le visible dissimule surtout l’invisible. Lorsque le cinéma révèle nos démons intérieurs, l’écran se fait miroir, et les diables enfouis apparaissent en pleine lumière, dans l’obscurité de la salle. »

Benjamin Bianciotto, curateur de l'exposition L'homme gris

Film
L'homme gris – Cycle de métaphores diaboliques

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En collaboration avec la Cinémathèque