Skip to main content
suspiria.jpg

Suspiria

LIEU : Cinémathèque, 17, Place du Théâtre, Luxembourg

Italie 1977 | vostang | 99’ | c | De : Dario Argento | Avec : Jessica Harper, Stefania Casini, Flavio Bucci | D'après : le recueil Suspiria de Profondis de Thomas De Quincey

Suzy, une jeune ballerine américaine, débarque à la Tanz Academy de Fribourg. Malaise : il pleut à torrents, les élèves disparaissent les unes après les autres, et une sorcière dirige l’institut...

« Suspiria est un collage savant d’effets visuels et sonores, où le rouge récurrent s’accompagne d’une obsédante comptine. C’est à la fois perpétuellement inventif et diablement efficace, emportant le spectateur dans un univers magnifiquement terrifiant. » (Télérama)

« In its sheer enigmatic weirdness, Dario Argento’s Suspiria serves to remind us that no film is ever really a text, but always an experience. » (1001 Movies)

Prix : 3,70 / 2,40 € / 1,50 € avec le KulturpassRéserver

L'homme grisCycle de métaphores diaboliques

« Si le cinéma a été baptisé avec les diableries de Méliès, il a continué à être, depuis lors, un formidable vecteur de propagation de la figure du Diable. Tous deux sont intrinsèquement liés, puisque le Diable s’incarne dans le mouvement même de l’image pour Epstein, dans la lumière du projecteur pour Anger. Pourtant dans le cycle proposé ici, il est surtout question de sa disparition, de sa métamorphose.

En parallèle avec l’exposition L’homme gris au Casino Luxembourg évoquant l’anonymat et la dissimulation des traits diaboliques dans l’art actuel, les films présentés offrent à leur tour des représentations non-archétypales de Satan. Il s’agit dès lors de donner à voir d’autres lectures possibles, des métaphores subtiles, des projections fantasmatiques. Une invitation à découvrir comment Häxan de Christensen, comme tout monument intemporel, est plus que jamais d’actualité ; à comprendre quelle Possession évoque réellement Żuławski par-delà les apparences ; à relire la dimension socio-politique de The Devils de Russell ; à décrypter le symbolisme latent au cœur de Suspiria, chef-d’œuvre d’Argento. Il faut surtout se laisser envoûter par ces illusions magiques et accepter le fait que le visible dissimule surtout l’invisible. Lorsque le cinéma révèle nos démons intérieurs, l’écran se fait miroir, et les diables enfouis apparaissent en pleine lumière, dans l’obscurité de la salle. »

Benjamin Bianciotto, curateur de l'exposition L'homme gris

Film
L'homme gris – Cycle de métaphores diaboliques

Share

Partners

En collaboration avec la Cinémathèque